Le Mot de Thaï de la semaine

กินข้าว (kin khaw) = prendre un repas

dico thaï (alternative)

Le temps à Bangkok

mardi 29 septembre 2009

Lao Là-haut


Un pays haut-perché domine la plaine centrale
du haut de ses collines un peuple fier et aimable
nous a dévoilé sa majesté le temps d'un voyage

Au creux des sauvages contrées, désertiques et valonnées
Spectacle d'un calme enveloppant et glacé
Sont nichés des villages dans des alcôves boisées

Point de faune mais à profusion de la flore
Qui dévale la pente, enjambe la terre et la dévore
Cette culture-là est assise sur de l'or

On remonte des fleuves agités et grondants
Au loin le cri d'un buffle résonnant
Sur la roche d'une falaise aux tons grisonnants

Au coeur de cette nature pourtant hostile
Vit un peuple aux antipodes de l'irascible
Des Gens au coeur grand comme une île

Si accueillants parfois qu'on en reste pantois
A chaque pas de porte nous sommes en émoi
Le Lao emploie très peu le mot "moi"

Aussitôt installé dans un sympathique troquet
Nous voilà immédiatement sollicité
Pour descendre un ou deux barriquets

Cet alcool-là détruit les sens et les inonde
D'un sentiment qui fait voir le monde
Autrement que sous la forme d'une planète ronde

On s'étourdit en souriant maladroitement
On penche à droite, on se déhanche en chantant
Des rythmes hypnotiques et apaisants

Cet effet-là n'est présent que sur les rives
D'un pays traversé de cours d'eaux vives
Qui nous transmet sa joie communicative.

Vous l'aurez reconnu ce simple texte sert d'introduction à de plus amples présentations de notre voyage au Laos.
Stay tuned (dit le poisson à chair rouge)

mardi 21 avril 2009

Rencontre du 3e type ?

dimanche 5 avril 2009

Quelques voyages

Bonjour tout le monde

après un temps d'absence aussi long, il fallait bien que les hôtes de ce blog réinvestissent ses pages.
Malheureusement nous allons devoir décevoir toutes vos attentes que l'on sait multiples et viscéralement impatientes. Il faudra donc prendre patience avant de voir à nouveau fleurir sur la surface du blog quelques mots bien sentis et quelques blagues pourries... parce que quand même.

Néanmoins et dans l'espoir à demi-caché de voir votre appétit rassasié, nous vous proposons une première sélection de photos ayant pour thème nos voyages au Laos et à Singapour qui furent pour nous de magnifiques expériences et qui nous ont permis de voir/revoir plein de gens passionnants et qui nous manquent à présent. Dans le désordre: Clément, Guido, nos amis grecs, le novice Aek, les tenanciers du resto Non khai et tant d'autres...
Sans attendre vous pouvez d'ores et déjà cliquer sur les noms des destinations pour accéder à une galerie dont on espère que les photos seront suffisamment évocatrices pour se passer de commentaire.

Bises à tous
A bientôt
Mathilde et Rémy

jeudi 2 avril 2009

Les transports en Thaïlande, vus par un touriste de passage.

Il y a de nombreux moyens de transport en Thaïlande. Comme ailleurs me direz vous, oui mais ici il y a moyen de les utiliser tous dans la même journée, et leur côté dépaysant mérite qu’on s’y arrête. Si on trie ces moyens locomotifs par nombre de roues, il y a les 0, 2, 3, 4 et plus.

Pas-de-roue d'abord. Oui les pieds peuvent souffrir un peu s’ils ne sont pas bien chaussés. Vous vous êtes dit qu’il fait chaud et que pour vos pieds il serait agréable de porter des tongs afin de les aérer. Erreur ! Le pied ici ne sert pas à se faire bronzer. Il sert à vous véhiculer parce que bon on n’est pas en vacances non mais et puis quoi encore. On est là pour voir de la ville, du pays, du parc et autres étendues étendues (nom et adjectif). Alors les chaussures confortables s’imposent, et les chaussettes aussi. D’ailleurs c’était le mot d’ordre sur ce même blog du message des touristes précédents, comme quoi je n’invente pas tout.

Après le pas-de-roue, place au deux-roues. D’abord il y a la moto-taxi et ses pilotes en veste rouge. Moyen de transport peu utilisé lors de mon séjour, je n’ai pas d’avis sur la question. Moyen également peu utilisé mais vu partout, que ce soit sur les routes dans les rues et même dans les parcs historiques, le scooter est le moyen de transport indispensable ici, surtout si vous n’avez pas peur.
Ca ressemble à une mobylette ou un petit scooter 75cm3. Ils sont peut être un peu plus motorisés vu qu’ils ont tous une boite de vitesses, mais ce ne sont pas les rois de la puissance. Au son de leurs peuf-peuf, ils avancent en pétaradant le long des rues à leur calme rythme. C’est d’ailleurs un moyen de transport en commun puisque j’ai aperçu jusqu’à 4 personnes sur le même (ndlr: on peut aller jusqu'à 6, facile!).

Enlevez le moteur, et vous avez un vélo. Et pour un prix ridicule de un ou deux euros par jour, vous avez alors accès au top de la technologie bicyclette. Cadre chromé recouvert de carton et de papier bulle pour ne pas vous brûler au soleil, panier a l’avant (un peu comme les vélouzes, mais ici le panier est resté), dérailleur Shimano X-treme à une vitesse, une 2e selle à la place du porte-bagages avec des cale-pieds pour transporter un passager (oui, le vélo aussi est un transport en commun). Et un demi-cadenas. Ou un cadenas pour deux, c’est une question de point de vue. En plus d’être beau moderne et à la mode, le vélo a l’énorme avantage de créer une petite brise salvatrice quand il vous transporte d’un point à un autre. Expérimenté avec joie au sein de trois parcs historiques, j’en recommande chaudement l’utilisation, afin justement d’éviter d’être chaudement transpirant tout au long de la visite.

Passons aux tricycles maintenant, ce qui permet l’introduction à un moyen de transport peu connu chez nous : le tuk-tuk (prononcez touk touk). Pour faire un bon tuk-tuk, prenez un morceau de moto ou de scooter. Ca peut être indifféremment l’avant ou l’arrière, du moment qu’il reste le moteur évidemment. Puis accrochez-y une plateforme surplombée d’un toit sommaire. Enfin le vrai moteur du tuk-tuk, qui fait toute sa personnalité et la touche finale : ajoutez un chauffeur. Le chauffeur de tuk-tuk est avant tout un négociateur acharné. Vu qu’il n’y a pas de compteur comme dans un taxi, vous avez intérêt a négocier le prix avant le départ. Et ça peut durer un moment. Surtout si la nuit vient, que le chauffeur de tuk-tuk commence à voir que vous êtes pressés ou sans autre moyen de locomotion (par exemple quand vous avez laissé passer le dernier bus). Mais tenez bon, ne lâchez rien… Bref, demandez à Rémi de faire rendre gorge au roublard transporteur. L’avantage quand vous êtes à bord, c’est que le tuk-tuk n’a pas intérêt à faire durer la course puisque le prix est déjà fixe. Que ça dure 10 ou 20 minutes il sera payé pareil. Alors il fonce de toute la puissance de ses 125 cm3, au ras des camions, des voitures et des autres tuk-tuk. Certes vous n’allez pas vite, mais vous n’êtes pas attachés au siège. Et dans certains modèles où le pilote est derrière vous, vous faites carrément face à la route sans rien pour vous retenir si jamais le tuk-tuk est pris d’une envie de freiner brutalement. Mais je vous rassure tout de suite : il n’y a pas de frein non-plus. De façon plus occasionnelle, il arrive que le chauffeur ne soit pas pressé. Il peut alors faire une pause pour faire le plein de son réservoir, ou s'acheter des cigarettes (ndlr: voir les fumer en faisant le plein). La plupart du temps il sera ravi de discuter avec vous. Enfin, si vous parlez Thaï bien sûr.

Mettez une roue de plus, et un format automobile de type berline : on arrive au taxi. A Bangkok vous ne pouvez pas les rater vu les jolies couleurs qu’ils arborent. Il y a les jaunes et vert, les bleu vif, les rose fluo et j'en passe. Le point commun ? Tous les taxis (ou presque) sont des Toyota Corolla. Comme dans toute capitale qui se respecte (New York, Marrakech, Londres, attention il y a un piège), le taxi est le véhicule que vous voyez le mieux au sein de la circulation. Ce n’est pas vrai à Paris et ca ne m’étonne pas c’est typiquement français de ne pas vouloir faire comme tout le monde. Mais je m’éloigne du sujet. Si vous prenez le bon taxi, celui avec le panneau "taxi-meter", vous n’avez pas à négocier car le compteur est là pour ça. Seulement il vaut mieux savoir exactement où vous allez afin de repérer le plus vite possible quand le conducteur se trompe de direction, choisit le raccourci qui tombe dans les bouchons, fait le tour du pâté de maison dans l’autre sens et une fois de trop. Tous les moyens sont bons. Ceci dit c’est confortable, climatisé et il y a de la place pour les bagages dans le coffre. C’est très pratique à Bangkok quand le métro ne dessert pas le quartier ou vous vous rendez. Dans les autres villes de campagne ils sont plus rares, donc on y préfère, je vous le donne en mille… le tuk-tuk.

A quatre roues toujours, le song-teo. Pris une seule fois entre Sukhotai et New-Sukhotai, c’est très bon marché et la fréquence de passage est suffisante. Ca ressemble à un gros tuk-tuk car les passagers s’entassent sur deux bancs de bois sur une plateforme à l’arrière d’une camionnette. Aux heures de pointe on est un peu serré mais c’est suffisant pour faire une quinzaine de kilomètres. Quand l’affluence augmente vraiment, deux solutions s’offrent aux passagers : sortir le troisième banc afin d’ajouter une rangée de sièges (attention aux grandes jambes, l’espace devient limite dans ce cas), ou plus simple et plus acrobatique : certains passagers choisissent de s’accrocher debout à l’arrière, sur le marchepied, et se tenant comme ils peuvent. Le song-teo s’arrête à la demande, il n’y a pas vraiment d’arrêts. On peut même sauter en marche à la faveur d’un ralentissement (ndlr: sisi, ça marche).

Son ami un peu plus grand est le bus de ville. Climatisé ou pas, le bus de ville est le roi de la circulation. A Bangkok il n’y a pas de voie réservée. Qu’à cela ne tienne le bus s’en crée une à grands coups de klaxon. Favorisé par sa taille (contrairement au tuk-tuk ou au taxi), il est pris très au sérieux et de l’intérieur vous vous sentez Moïse devant la Mer Rouge : les autres véhicules s’écartent devant vous. Des fois ils s’écartent un peu tard et ça crée des sensations fortes, tout comme les accélérations et freinages sans modération, ou les virages qui font tanguer la lourde carcasse. On se croirait dans un manège, et d’ailleurs il y a ici aussi des poignées pour se cramponner au siège de devant. L’itinéraire est apparemment changeant et difficile à deviner à l’avance. Globalement ou ne peut pas se tromper, mais l’humeur du jour et la forme des nuages font dévier la route du bus d’un jour à l’autre. Et comme pour le song-teo, le montée et la descente se font presque sans arrêter la machine. Pour descendre on appuie sur un bouton qui actionne une sonnerie (ndlr: et un siège éjectable...). Quelques mètres avant l’arrêt suivant, la porte s’ouvre alors que le bus est encore à pleine vitesse. Le passager qui souhaite descendre se prépare, prêt à bondir. Quand la vitesse passe sous les 5 km/h, il faut descendre les marches de façon à toucher le sol au moment de l’arrêt complet. Quelques secondes pus tard, le bus est déjà reparti, avec votre deuxième jambe si vous n’avez pas été assez rapide. (conseil dlr: évitez les petits verts, ils sont fous)

Toujours plus grand, toujours plus de roues : le car. Choix facile des grandes distances, il est décliné en de nombreux tarifs selon le niveau de service à bord. Du simple bus d’école ventilé au car a double-pont muni de climatisation, chacun se fera son menu en fonction du temps à y passer. Pour plus de cinq heures, je recommande la climatisation, il fait chaud par ici. Le service à bord ressemble à ce qu'on trouverait sur une ligne aérienne, mais je suis plutôt réservé sur la qualité des repas. Sur un trajet ils nous on donné un peu de mangue et son sel au piment. C’est pas mal mais ils auraient pu faire mûrir le fruit un peu plus. Sur un autre trajet c’était boisson à volonté avec au moins un verre par heure, de couleurs et de températures toutes différentes. Quant au repas il était cette fois prévu à l'escale. Mais le service d'un plat chaud salé un peu avant l’heure du goûter, ce n’était pas le moment. On a sagement attendu le soir et l’arrive à destination. En revanche durant le trajet, confortablement installés dans nos sièges inclinables, nous avons pu apprécier à l'écran divers morceaux de culture thaïlandaise, du spectacle musical sur scène à la série télévisée, en passant pas un film. Tout en thaï bien sûr et sans sous titre, mais c’est quand même le luxe.

Dans la catégorie encore plus de roues, il y a le métro aérien, ou BTS comme on dit ici. C'est pratique et rapide, on y profite du panorama. Attention au gradient de température entre l'intérieur et l'extérieur mais après tout c’est comme ça partout ici grâce à la clim. Dans les wagons, des écrans de télévision diffusent de la publicité en boucle, ce qui captive l'attention de presque tous les passagers. En tout cas ceux qui ne jouent pas avec leur téléphone. Sur les quais aux stations, il se forme naturellement des files d'attentes ordonnées. Deux files indiennes de chaque côté des portes des wagons (dont les emplacements sont marqués au sol), laissant la place pour les passagers qui vont sortir. C'est un principe simple, efficace, et appliqué. Ou presque. Car après avoir attendu cinq minutes entre deux rames, bien rangé en lignes, tout le monde se met à pousser en désordre pour entrer le premier. Et ce alors que les passagers qui veulent descendre ne sont pas encore sortis, dommage.

Pour terminer cette énumération, il reste quelques "hors catégorie". Les bâteaux d'abord. Il y a le petit modèle, une sorte de hors-bord, appelé "long-tail boat". Ce bateau à longue queue est nommé ainsi car son hélice est placé au bout d'un axe de plusieurs mètres, qui sert également de gouvernail à l'embarcation.La coque mince à fond plat est sensible à tous les remouds de l'eau, mais dès que le calme est revenu, l'énorme moteur propulse l'embarcation à une vitesse à faire fermer les yeux. utilisé une fois sur la rivière Kwaï (celle qui passe sous le pont qui sifflote), il a permis de parcourir une bonne distance en un temps record, tout en donnant quelques sensations fortes.

Moins rapide, plus gros, mais aussi piloté par des barjots : le taxi-boat. Officiellement "Chao Phraya Express" du nom du fleuve qui traverse Bangkok, il s'agit de l'équivalent d'une ligne de bus. Le bateau s'arrête tous les 500 mètres et dessert les principaux points touristiques de la capitale. Comme son cousin le bus à roues, il est piloté par le roi du fleuve, qui accélère à fond pour freiner de même. Et le temps d'arrêt doit également lui être facturé à prix d'or car les passagers doivent descendre et monter à bord en un temps record, alors que l'employé chargé de l'amarrage trille de rapides coups de sifflet pour indiquer au pilote qu'il faut déjà repartir.

Que de choix que de choix. Et quand on sait que les tarifs sont ridicules comparés à leurs équivalents français, on peut même se permettre de les essayer pour le plaisir.

Notre reporter touche-à-tout, Olivier

lundi 16 février 2009

PF and Co en Thaïlande ou une immersion de 10 jours en milieu hospitalier thaïlandais

Avis à ceux qui ont l’intention de s’y rendre et de prendre le nouveau guide thaïe du Metro Condominium : il vous faut une forme irréprochable, de bonnes chaussures, un chapeau et un estomac blindé aux piments afin de pouvoir faire honneur à toutes les nourritures proposées .
A notre arrivée ce guide nous a remis entre des mains expertes pour une remise en forme des plus agréables… (Remise en forme indispensable pour la suite des opérations)
Nous avons sillonné Bangkok et Ayuttayah à un rythme accéléré pendant 5 jours sous la conduite de ce guide et de sa compagne, guide qui jubilait de converser (il vient juste d’apprivoiser la langue thaï) avec la population locale et nous en faisait profiter .
Nous avons appuyé sur la touche « PAUSE » et nous sommes partis ronronner sous les cocotiers sur l’île de Koh Kood près de la frontière cambodgienne.
Nos impressions :
→ accueil très chaleureux de la part de nos hôteliers et des thaïlandais
→ cuisine excellente
→ n’ayez aucune appréhension lors de votre prochain voyage
Surtout prévoyez des chaussures vite ôtées !
MERCI à Mathilde et Rémi.

dimanche 25 janvier 2009

Bangkok TV: breaking news

"Nous sommes actuellement, en direct de phahon yothin, où le sanguinaire tueur aux yeux de vers est en cours d'appréhension. La police est en place depuis environ une heure et encercle le bâtiment. Elle est lourdement armée. La célèbre escouade d'intervention contre les réseaux de gangs (la G-AL-I-NET) a même été sollicitée. Nous prions pour que cela ne finisse pas dans un bain de sang.
Les premiers cris de galinacés s'élèvent dans le ciel.

Que se passe-t-il ?

Notre véhicule vient d'être stoppé. Je crois que quelqu'un cherche à...






......tttttrrrrrrr......










..... trrrr.....


Nous revoici à l'antenne après un braquage des plus spectaculaires nous entamons une course poursuite à travers la circulation.












Finalement le sujet s'est laisse apprehende par nos valeureuss forces de l'ordre non sans s'etre facetieusement cache sous toutes les voitures qui passaient.

Bangkokement (dangerousement) votre.

Avis: fin (peut-être...)

Suite à divers recoupements, nous avons appris de source sûre que le criminel est zoophile et qu'il est accroc aux miettes de pain. Tous les faisceaux de présomption tendent à pointer sa cachette près d'un vieux silo à grains.
La police procédera à son interpellation aux premiers chants du coq.

Avis: suite...

Plusieurs personnes nous ont signalé avoir vu le dangereux individu "rôdant", je cite, "près de jolies poulettes". Le témoignage du témoin étant soumis à la caution du fait qu'il avait bu un peu trop d'alcool local. Nous ne pouvons donc que nous permettre de conjecturer de la possibilité qu'un dangereux criminel ait établi son nid près de vos quartiers.
Soyez vigilants, ouvrez l'oeil et l'autre aussi.

Le fugitif

!!!!!!! AVIS A LA POPULATION !!!!!!!

Un dangereux criminel s'est échappé du quartier de haute sécurité de la prison des abattoirs. Cet individu de race blanche a été vue pour la dernière fois portant une coiffe de chef indien. Le suspect sus-nominé aurait des contacts poussés avec la pègre la plus connue de Bangkok: le clan des grains.
Attention si vous le croisez ne vous fiez pas à sa petite taille car, comme tous les asiatiques, il pratique le kung fu (et pas panda) depuis la catégorie poussin. Il est passé maître dans l'art du volage dans les plumes. Aussi si vous le croisez, ne le regardez pas dans le blanc des yeux et passez votre chemin. Puis n'ergotez plus et appelez la brigade speciale de la police, les B.P.. Ils sauront intercepter et maîtriser la menace.

Police disctrict COO, Holichi Ken

samedi 24 janvier 2009

kin khaaw

Bangkok est la capitale de la "street-food".









On trouve de tout, a toute heure...









C'est plutot bon, et pas cher.









Le moment est venu de couper court a diverses idees recues: non, ici, on ne mange pas avec des baguettes. Non, les thais ne mangent pas non plus des insectes au petit dejeuner.
Pas la peine de se fier aux photos: c'est pour l'exotisme !








Coquillages et crustacés...

... C'était le programme du WE dernier.
On vous presente nos plus belles trouvailles. Vous serez fascinés, c'est sur, devant tant de merveilles.










Effrayés par les grands froids de ces 2 dernières semaines, on avait decidé de migrer vers le sud pour nager dans des eaux plus chaudes. Et on n'a pas regretté notre petit séjour a Phuket...










A bientot !









vendredi 16 janvier 2009

Solidarite France-Thailande

Parce qu'il fait froid chez vous...

Bangkok - Une vague de froid en Thaïlande a poussé mardi les autorités à prendre des mesures d'urgence dans 42 des 76 provinces du royaume. Le mercure est tombé à 15 degrés dans la capitale Bangkok et à 4 degrés dans certaines régions.

Le département chargé de la prévention des catastrophes a indiqué qu'il vérifiait des informations de presse faisant état de cinq morts en raison du froid inhabituel. Sur les 76 provinces thaïlandaises, 42 bénéficieront d'un budget spécial pour acheter des couvertures et des vêtements chauds.

A Bangkok, les habitants, habitués au soleil et à la chaleur, étaient nombreux à porter des vestes et des écharpes ces derniers jours. Selon le département météorologique, le thermomètre y a affiché 15 degrés lundi et 17 mardi. Un coup de froid pour la capitale thaïlandaise, mais le record remonte à 1974 avec 11 degrés.

mardi 13 janvier 2009

Une ville au reveil

Après un réveil bien matinal aujourd'hui (environ 22h heure française) je me suis pris à sortir de ma tanière pour une petite promenade a la fraiche. Pas bien longtemps, je vous rassure. Le sommeil est bien trop précieux...
Aussi après avoir regagné mes pénates, alors que je ne me glissais dans mon lit, le sommeil, avare supreme, ne me trouvait pas. Je me suis pris alors a écouter les sons qui constituaient mon environnement.
A cette heure-ci le silence règne en maitre. Et pourtant... En Thaïlande, et dans une ville de la taille de Bangkok, c'est une règle: il doit y avoir du bruit. Tout au plus quelques bruits de pots d'échappement, quelques exclamations, des bruits d'animaux éveillés (sans doute perturbés par le réchauffement climatique), des sons métalliques, un soupir, les arbres qui respirent... C'est comme si la ville, de peur de ne pas pas se réveiller, se devait de garder une activité minimale tout du long.
Petit a petit, alors que le soleil va se montrer, des tressautements se font sentir. Imperceptibles au premier abord, on sait pourtant qu'ils sont là, prêts à se muer en hurlements. Petit a petit les artères se gonflent de circulation et avec elle vient le bourdonnement si particulier de la ville. Incessant donc existant. Avec le soleil se dressent les globules et autres éléments inflexibles de la volonté de la cité. Cette dernière n'exige qu'une chose: vivre. Elle donne en retour tout ce qu'elle a: un toit, un courant et un sens, une communauté. Ses muscles sont des échoppes, des étals qui se sont dressés là car l'espace était libre, attendant d'approvisionner des cellules plus téméraires, prêtes à se placer dans le courant pour partir au loin. Ce flot ne s'écoule évidemment pas que dans un seul et unique sens. Sinon la ville ne tournerait pas rond. Chaque matin le courant amène des éléments vivifiants qui viennent chercher un terrain plus riche pour s'y développer.
C'est pourtant aux premières lueurs du jour que l'accalmie est la plus forte. Au cours d'un bref instant, la ville s'arrête, reprend son souffle avant la tempête qui la submerge et l'habite. Puis dans un effort certain, elle se relâche et laisse son cœur battre à nouveau d'une pulsation audible. Tout est en place pour une belle journée ensoleillée.

mardi 6 janvier 2009

Meilleurs voeux à tous



Et merci pour vos divers commentaires