La fête du sport

Y'a pas à dire les thaïlandais savent s'amuser. Toutes les occasions sont bonnes pour faire la fête ensemble et toujours dans la bonne humeur. Ca s'appelle le "sanouk facteur" et vous n'en comprendrez la définition que si vous passez par là :). C'est en quelques sorte le pourquoi du comment les thaïlandais sont si gentils.
Quand il s'agit de faire du sport il n'y a pas de compétition qui tienne. Tout le monde est là avant tout pour faire la fête. Et dans la bonne humeur s'il-vous-plaît. Et dans les couleurs...








Chacun soutient son équipe de basket à 13 sur gazon et fait de son mieux pour entretenir la flamme. Boisson, repas, musique tout est réuni pour passer un bon moment.
Et évidemment un spectacle de pom-pom girls boys:

Il y a évidemment un petit défilé des différentes professions de la ville avec chacun leur petite touche:










A ne manquer sous aucun prétexte (sauf si les billets sont déjà tous pris), le match Chulalongkorn-Thammasat qui se déroulera en Janvier 2552 (l'année prochaine quoi!) et qui opposera deux des plus prestigieuses universités de Thaïlande (on n'oublie pas Kasetsart bien sûr, la censure de la presse française grenoblo-toulousaine est ici bien présente).

A bientôt

Et surtout....

De bonnes fêtes de fin d'année

Mode Hiver Homme

Question simple:
quelle tendance pour l'hiver prochain ?




à vous de décider

A la recherche du PAD

Vous n'êtes pas sans vous souvenir des dernières turpitudes du pays thaïlandais et de ces quelques mouvements de mécontentement qui y ont eu lieu. Le blocage de l'aéroport (fait exceptionnel ici en Asie et pourtant tellement commun chez nous) était du fait d'un des partis opposés (le mot est faible) au pouvoir: le PAD (une recherche yahoo sur "PAD thaï" peut vous emmener très loin...).
Sous ce simple acronyme se cache la "People’s Alliance for Democracy" qui est un bien joli mot pour cacher une opposition ferme envers le premier ministre de 2006 (Taksin) et les ministres qui l'ont suivis. Ces derniers ayant du mal à trouver leur indépendance...


Avant le blocage de l'aéroport tout ce joyeux monde campait devant la maison du gouvernement (le Matignon local). Sans peurs et pas sans reproches votre fieffé serviteur est allé y faire un petit reportage au mépris de son intégrité physique non sans avoir au préalable réuni une équipe des meilleurs spécialistes en infiltration discrète mais musclée.



Après avoir forcé l'entrée à force de carte de presse et de curiosité, on entre dans le temple de l'opposition




L'ambiance y est très sympa. Un peu Woodstock avec des portraits du Che:

Des images contestataires:

Des vendeurs (le commerce toujours...):

Et un service de restauration rapide, gratuite et en plus délicieuse (où l'on peut constater que l'infiltration a parfaitement fonctionné):

Au final je suis revenu avec une main bleu-rouge-blanche qui fait des applaudissements (et beaucoup de bruit) et des bons souvenirs... J'appelerai ça de l'ultra-journalisme.

A bientôt les amis

Communique special

Ça vient de tomber!

enfin la télé devient intéressante

Monty pythons TV

Enjoy :)

loy krathong

Mercredi dernier, pendant que vous acheviez votre pont du 11 novembre, on a fete Loy Krathong
Et oui... vous ne l'aviez pas remarque, mais c'etait la pleine lune du douzième mois lunaire.

Première étape : choisir son Krathong. Les trottoirs de Bangkok se sont remplis d'ateliers de fabrication de Krathong.
La version classique : des feuilles de bananier, des fleurs d'orchidée, une fleur de lotus, 3 bâtons d'encens, 1 bougie.
La version biodégradable : idem mais avec un bon gout pour les poissons




On a choisi la version classique et on pose fièrement, notre Kratong et nous, sur le pont Rama VIII qui surplombe le Chao Praya.
NDLR : il est prévu que Rémi aille se faire couper les cheveux avant son retour en France (si possible demain la coupe, pas le retour !)

Ensuite... on s'approche de la rivière. On allume la bougie et l'encens. On fait un Waï (vous n'avez qu'à chercher sur internet pour la définition du waï) pour célébrer le moment. On met les pieds dans l'eau, et on fait un vœu en lâchant doucement notre Kratong sur l'eau. On le suit des yeux jusqu'au moment ou on ne puisse plus le voir.
On peut aussi acheter des petites tortues que l'on relâche dans la riviere pour l'occasion.



Ceci fait, on se ballade au milieu de la foule : c'est la fête ! Un petit concert et un concours de Krathong




Enfin...on lance de petites montgolfières en papier qui s'envolent loin dans le ciel. C'est très très très joli.
Mais on a frôlé la catastrophe puisque la notre a eu un démarrage difficile, et a décide de se poser sur la tête d'une dame au bord du pont. Les cheveux n'ont pas pris feu et la dame a renvoyé le ballon dans le ciel. Finalement, décollage réussi !






Voilà... c'était bien Loy Krathong !
Le WE prochain a Bangkok, on fête le beaujolais nouveau (mais on ne sera pas là.... tant pis !)

Pile ou face ?

Samedi matin, après un bon café et un petit chocolat au lait (chacun son truc), de bonne heure et de bonne humeur, nous décidons de partir en WE. Destination Ko Si Chang, une petite île pas loin de Bangkok : une petite centaine de km en bus et 3/4h de bateau. Cela paraît parfait pour un WE qui commence samedi midi. Depuis la fenêtre du bus, on se dit que tout s'annonce sous les meilleurs auspices puisque l'orage éclate pendant le trajet. Et ici, quand il pleut.... il pleut vraiment beaucoup beaucoup...

Cinq heures plus tard, il fait nuit mais on est à Ko Si Chang. Le lendemain, on découvre le côté pile :



Le soleil brille, mais tous les gros bateaux et barges de transport du golfe de Thaïlande se sont donnés rendez-vous pour un lunch à Ko Si Chang. Ça donne un panorama un peu particulier.




Et il y a aussi quelques petites curiosités qui confèrent à l'île un charme certain: un gros temple chinois et un immense Bouddha très très jaune qui nous accueillent à l'entrée du port. Après une petite ballade, l'autre face de Ko Si Chang témoigne d'un passé glorieux. La mer est bien bleue dans les criques et des petits poissons colorés nous attendent pour une petite baignade.








Nous fondons de grands espoirs pour le trajet du retour. On se paye le luxe d'un bus par voie express et le temps est sec. On s'en sort avec quatre heures de trajet: on s'améliore !
Une petite tartine de Biafine et au dodo. On est revenu rouges comme des homards: ben oui, avec la pluie, j'ai choisi de mettre dans le sac l'anti-moustiques et pas la crème solaire. Dommage, tout le monde se moque de nous maintenant. A J+3, on est pas loin d'entamer la phase de pelade.

Une fin royale

Ici toute la famille est révérée par le peuple. Non pas (seulement) grâce à leur titre mais car chaque membre a su se rendre extrêmement proche de son peuple. Le roi est réputé pour être passé dans chaque village de thaïlande. La reine a été professeur de français (et une amie inconditionelle de la France) dans l'université de Chulalongkorn (la plus importante du pays) (commentaire de Mathilde = c'est l'université où Rémi va prendre ses cours de thai ; "la + importante du pays, c'est ce qui se dit à Chula. La + ancienne, surement... la + importante, ça reste a prouver....). La famille royale a d'ailleurs toujours participé aux efforts du peuple quand il en avait le plus grand besoin en distribuant une partie de sa fortune. Mais surtout en étant toujours proche de ceux qui souffraient.

Comme vous le savez sûrement, la soeur du roi, Galyani Vadhana, est décédée en ce début d'année. Pour l'honorer et lui rendre un hommage final les thaïlandais suivent un protocole très précis et surtout très long. Au moins aussi long que l'amour qu'il lui porte.
Juste après sa mort "Le Palais royal a décrété un deuil de 100 jours durant lequel les membres de la famille royale devront porter l’habit noir. Le gouvernement en a fait de même pour les membres du cabinet et a demandé aux institutions publiques d’observer le deuil pendant 15 jours. Le gouvernement thaïlandais sollicite également la coopération du public et du secteur privé pour notamment refreiner l’organisation de divertissements durant la période de deuil de 15 jours". Chaque Thaïlandais a donc porté (volontairement) des habits noirs pendant 15 jours. Et plus car le deuil s'est prolongé.

Je ne connais pas la durée du deuil entre la date du décès et celle de la crémation mais toujours est il que cette dernière est prévue pour le milieu du mois de novembre. Et à cette occasion les thaïs on pu lui montrer tout leur respect. En effet sur la plus grande place de Bangkok, en face de l'ancien palais royal, a été dressé une immense aire où trône une temple funéraire et où sera brulée la princesse.







Rendez vous le 15 novembre pour plus d'infos

Votre serviteur vous salue bien bas

ça fait chaud au coeur...

On s'est inscrit dans un club multi-sports pour faire du badminton. Au cas où on ait le mal du pays: